Ancien et nouveau logo Stevenson

La petite histoire du logo de l’entreprise

Il est toujours intéressant de faire le point sur un aspect de l’entreprise quand on patauge dedans à journée longue. Ça permet de se souvenir d’où l’on vient et de voir où on s’en va.

En août 2017, j’ai choisi de donner une cure de rajeunissement au logo de l’entreprise. Je le trouvais un peu lourd et surtout il ne représentait plus assez la vision à laquelle je souhaite adhérer.

L’ancien logo représentait bien l’entreprise avant que j’en devienne la responsable.

L’ancien propriétaire, Scott, aime beaucoup la pêche à la mouche. Je pense même qu’il donne des cours à ce sujet l’été. Le logo ressemble un peu à une mouche, en ce sens qu’il possède de longues plumes colorées rouge et jaune et quelques tiges bleues, lesquelles sont accrochées à un bout qui devrait être un hameçon, mais qui est en fait une pointe de crayon. L’idée était de regrouper ses deux passions, soit la pêche à la mouche et la rédaction. Sous ce flamboyant logo, vous trouvez le nom de l’ancien propriétaire et aussi l’équipe, les « writers », qui s’est graduellement jointe à lui au fil des années.

Se repositionner tout en conservant l’image de marque du fondateur

Scott a commencé comme ça, tout bonnement. Il a vu qu’il y avait un réel besoin, que les textes rédigés en anglais pouvaient être améliorés et il s’est appuyé sur sa formation de journaliste et sur son expérience en rédaction pour lancer l’entreprise. Peu à peu et au fil du temps, il a amassé des clients et il s’est forgé une excellente réputation qui l’a amené, en 2012-2013, à solliciter le comité organisateur des Jeux d’été du Canada—Sherbrooke 2013 pour lui offrir ses services. Puisque l’entreprise avait bonne réputation et comptait uniquement des anglophones comme employés, elle se positionnait comme l’alliée de choix dans cette aventure folle que celle des Jeux. Les besoins du comité en traduction étaient quasi exclusivement vers l’anglais.

C’est exactement dans cette période, en plein cœur des Jeux d’été du Canada, que je suis arrivée. En 2017, l’ancien propriétaire n’était plus tellement dans le portrait, j’avais déjà de nouveaux employés, j’offrais un service amélioré, de meilleure qualité et plus diversifié, j’avais ajouté des outils de vrais traducteurs et mes exigences étaient beaucoup plus élevées pour différentes raisons… Je sentais donc que mon logo, parce que c’était désormais mon logo, ne me collait plus à la peau.

Place aux professionnels : Maîtres traducteurs

Puisque j’étais sur le point d’aller rencontrer de nouveaux clients et que je voulais une image qui me ressemblait vraiment, j’ai donné le mandat à une entreprise d’ici de me suggérer des idées. Je leur ai fait part de l’histoire du logo et de ma propre vision de mon service. L’idée de la mouche ne me plaisait plus. Il n’y a rien là-dedans qui indique que nous traduisons, qui plus est, que nous sommes des professionnels dans ce domaine. J’ai tergiversé longtemps au sujet de mon énoncé de positionnement. J’y pensais depuis déjà deux ans, et je suis convaincue, con-vain-cue, que c’est la bonne description de notre service. Par conséquent, je leur ai dit que je voulais voir « Maîtres traducteurs / Master Translators » dans mon logo. Je voulais aussi garder le nom, parce qu’il a bonne réputation, et pour montrer aux clients que ce sont des personnes qui traduisent… pas des ordis… pas des systèmes… pas des photocopieurs… des personnes, en chair et en os, qui réfléchissent, se posent des questions et trouvent des solutions, souvent ensemble, en équipe.

Un nouvel emblème percutant, mais humain

Après quelques essais, quelques va-et-vient, le nouveau logo voyait le jour. Une version épurée, allégée, percutante du logo venait de faire sa place dans mon cœur et dans mon esprit. Une plume qui donne l’impression qu’une missive vient d’être envoyée et qu’elle arrive à point, un mouvement définitif vers l’avant… une traduction juste à temps.

Le nom, que j’aime bien, qui me rappelle d’où l’entreprise vient, que si nos chemins ne s’étaient pas croisés à Scott et à moi, bien je n’en serais pas là. Et l’énoncé de position que j’aime de plus en plus et que j’assume depuis le premier jour où j’ai traduit. Si vous saviez la quantité de questions que l’on peut se poser en traduisant un texte, vous seriez assurément surpris. Si vous saviez aussi le temps que ça prend pour traduire, vous en perdriez la boule. Heureusement, nous, chez Stevenson, on aime ça, pis pas à peu près…

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