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Choisir le bon terme ou le mot qui génère des « clics »? (1re partie)

Le traducteur professionnel, ardent défenseur de la qualité d’une langue, choisit les bons termes et les bonnes structures, mais doit aussi penser à ce qui sert le mieux son client.

Le bon terme : expressions et calques de l’anglais

Depuis toujours, les langues évoluent, empruntant au passage des termes et expressions aux autres langues qu’elles côtoient. Aujourd’hui, le français se teinte de plus en plus de mots anglais qu’il copie, calque ou transforme. Alors que certains y voient un danger de mort imminente de la langue, d’autres trouvent le phénomène normal et enrichissant. Un débat qui échauffe les esprits!

Au Québec, le contexte historique et social fait en sorte que l’on cherche à protéger farouchement le français, bien différemment de la France, qui ne s’est jamais sentie menacée de perdre sa langue. On traque les anglicismes lexicaux, mais on ne se rend pas toujours compte que nos expressions et tournures, quoique toutes composées de mots français, cachent parfois des anglicismes sémantiques et syntaxiques. On remarque donc celui qui prend un break au lieu d’une pause, mais on se laisse duper par celle qui complète un formulaire au lieu de le remplir ou celui qui nous assure que tout va bien jusqu’à date plutôt que jusqu’à maintenant.

Les mots qui génèrent des « clics »

Alors, comment le traducteur jongle-t-il avec tous ces emprunts? Par exemple, que choisit-il entre la bonne formule « carte de visite » et la forme fautive « carte d’affaires » largement répandue? Selon le contexte, il est assurément tiraillé entre les deux. Entre sa réputation irréprochable et le désir du client d’être compris par la majorité. Entre son souci de qualité de la langue et ce qui est populaire sur les moteurs de recherche. Cette zone grise se transforme souvent en cas par cas afin d’offrir aux clients ce qui les servira le mieux selon la vocation du document à traduire. Toutefois, il est de la nature même du traducteur de rechercher le meilleur, et cela ne devrait pas passer par un nivellement vers le bas.

Il faut savoir que dans l’usage oral spontané d’une majorité, on laisse passer des erreurs de français qu’on ne tolère pas à l’écrit et dans l’usage officiel. Le traducteur a une certaine influence sur les habitudes langagières et joue un rôle dans la maîtrise généralisée du français. Il doit donc pouvoir faire des propositions françaises fondées sur de bons arguments afin de privilégier le mot correct plutôt qu’un anglicisme couramment utilisé dans la société.

Perdre des mots pour évoluer?

Personne ne songerait à vouloir changer les mots gin, hockey, steak ou jazz, qui sont pourtant des termes anglais empruntés, mais qui font depuis longtemps partie du lexique français. La raison est qu’ils ne possèdent pas d’équivalents français, à l’instar de pizza, un mot italien qui désigne une réalité étrangère. Pourquoi alors voudrait-on parler d’addiction quand on a déjà dépendance ou de cancellation quand il existe annulation? Ces mots anglais ne comblent aucune lacune et risquent fort de finir par remplacer des termes français bien implantés dans l’usage courant.

L’équipe de traducteurs professionnels de Stevenson & Writers se fait un point d’honneur de respecter le génie des langues tout en mettant son talent au service de ses clients. Vous pouvez ainsi être assuré que notre traduction de qualité transmettra efficacement votre message au plus grand nombre.

Voyez dans la 2e partie comment le traducteur travaille avec les nouveaux mots qui affluent pour nommer ce qui compose la réalité d’aujourd’hui.

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