Outlander : une traduction de scène érotique façon Stevenson!
Dans un précédent blogue, j’ai parlé des scènes érotiques retirées de la version française de la série Outlander, publiée par la maison d’édition Presses de la Cité. Vous vous demandez à quoi auraient pu ressembler ces passages s’ils avaient été publiés? Stevenson satisfait votre curiosité en vous offrant sa propre traduction. Pour adultes seulement!
Much later, on the edge of sleep, I felt Jamie’s arm around my waist, and felt his breath warm against my neck.
“Does it ever stop? The wanting you?” His hand came around to caress my breast. “Even when I’ve just left ye, I want you so much my chest feels tight and my fingers ache with wanting to touch ye again.”
He cupped my face in the dark, thumbs stroking the arcs of my eyebrows. “When I hold ye between my two hands and feel you quiver like that, waitin’ for me to take you… Lord, I want to pleasure you ‘til ye cry out under me and open yourself to me. And when I take my own pleasure from you, I feel as though I’ve given ye my soul along with my cock.
He rolled above me and I opened my legs, wincing slightly as he entered me. He laughed softly. “Aye, I’m a bit sore, too. Do ye want me to stop?” I wrapped my legs around his hips in answer and pulled him closer.
“Would you stop?” I asked.
“No, I can’t.”
We laughed together, and rocked slowly, lips and fingers exploring in the dark[1].
Frôlant la lisière du sommeil plusieurs instants plus tard, je sentis le bras de Jamie se glisser autour de ma taille et son souffle chaud envelopper mon cou :
– Ça ne cesse donc jamais? Te désirer?
Sa main remonta pour venir caresser mes seins.
– Dès l’instant où je me retire de toi, reprit-il, je te désire tellement que je sens ma poitrine se serrer et mes doigts élancent du désir de te toucher encore.
Il prit mon visage en coupe dans l’obscurité, flattant de ses pouces l’arc de mes sourcils.
– Quand je te tiens entre mes mains, que je te sens frissonner comme ça, désireuse que je te prenne… Grand Dieu, j’ai envie de te faire frémir de plaisir jusqu’à ce que tu gémisses sous moi et que tu écartes les jambes pour moi. Et quand je jouis en toi, je me sens comme si je te donnais mon âme en même temps que ma queue.
Il monta sur moi et j’écartai les jambes, grimaçant légèrement de douleur alors qu’il me pénétrait.
– Aïe, je suis un peu sensible aussi, souffla-t-il en riant doucement. Veux-tu que j’arrête?
Pour toute réponse, j’entourai ses hanches de mes jambes et l’attirai plus près.
– T’arrêterais-tu vraiment? demandai-je.
– Non. J’en suis incapable.
Nous rîmes ensemble, nous berçant en un lent va-et-vient, nos doigts et nos lèvres furetant dans le noir.
[1] GABALDON, Diana. Outlander, Seal books, 1991, États-Unis, p. 328.
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